Programmes en spiritualité
Le développement du champ d'étude de la spiritualité est un phénomène qu'on observe dans les universités nord-américaines et européennes depuis quelques années. L'Université de Montréal s'engage dans cette voie et entrevoit l'implantation de programmes de maîtrise et de doctorat dans ce champ disciplinaire au cours des prochaines années.
Dans l'intervalle, une option en spiritualité est ajoutée aux programmes de maîtrise et de doctorat en sciences des religions. Ces deux programmes offrent un cours obligatoire sur les théories de la spiritualité et peuvent encadrer des recherches approfondies, allant des mystiques espagnols jusqu'à Léonard Cohen.
Aux cycles supérieurs, nous dispensons également, depuis plus de 25 ans, une formation à l'intervention en spiritualité-santé, par des stages cliniques de haut niveau, qui développent les compétences professionnelles requises par l'intervention dans les milieux de la santé et dans le milieu carcéral.
Au premier cycle, la mineure en études religieuses permet de s'initier à ce champ disciplinaire, par de nombreux cours dédiés à des thématiques de spiritualité. La structure du programme étant très souple, l'étudiant a la possibilité de s'inscrire en priorité à ces cours.
Extrait de notre énoncé de mission :
« L’étude du spirituel constitue un champ spécifique en plein développement, comme une troisième voie des études religieuses s'exerçant à la frontière, ou à l'interface, de la théologie et des sciences des religions.
Au moment où on peut parler d'un « retour du religieux sans religion », il convient d'accueillir de nouvelles préoccupations spirituelles, avec la rigueur et le recul critique que permet le cadre universitaire. Ainsi, les études en spiritualité explorent la quête d'un pivot existentiel intégrateur, dans ses manifestations séculières ou religieuses.
À l'IÉR, nous entendons mettre l'accent sur le déploiement de la spiritualité au cœur de différents milieux professionnels (tels que celui de l'éducation, de la santé, de l'intervention psychosociale ou de la gestion) et du même coup contribuer à la formation à l'accompagnement dans le domaine spirituel.»
Pour en savoir plus sur la profession "Intervenant.e en soins spirituels" (ISS)
Quartier Libre, journal indépendant des étudiants de l'Université de Montréal, 5 avril 2021, Esther Thommeret
Les intervenants en soins spirituels, soignants méconnus des hôpitaux