Sa formation en théologie ne laissait pas présager qu’il deviendrait journaliste. Simon Jodoin rappelle souvent à ses collègues que lire les communiqués de presse, les nouvelles, les manchettes, n'est pas si différent que de lire les évangiles : « tous partent du même matériel de base, il semble y avoir des sources inconnues, tous racontent un événement sans qu’on sache toujours avec précision qui a vu quoi […], mais à la fin, il se trouve des gens pour y croire. Critiquer les sources, passer les croyances au crible de la pensée critique, confronter les faits à la lumière d’autres récits, c’est essentiellement le travail que l’on fait dans les médias. »

Cette analogie entre l’exégèse biblique et journalistique implique de douter, d'interroger. C’est entre autres ce qu’il a appris en études religieuses : déployer des questions.

Sa formation en études religieuses lui permet aussi d’aborder les sujets religieux avec discernement. Dans le débat sur la charte sur la laïcité par exemple, il figurait parmi les rares commentateurs à savoir distinguer le religieux de la religion. Pour lui, cette distinction est fondamentale et guide sa réflexion.

Hommage rendu lors de la collation des grades de la Faculté des arts et des sciences – cérémonie du 24 août 2022 – 10 h 30