« Faire les réformes à Rome, c’est comme nettoyer le Sphinx d’Égypte avec une brosse à dents »,  avait lancé le pape François devant la Curie en décembre 2017. Au terme de bientôt cinq ans, quelles résistances peut-on observer à ce « nettoyage » de l’Église? La révolution François s’est-elle essoufflée? Quelles avancées remarquables peut-on retenir du mouvement lancé il y a cinq ans? Quel visage de l’Église peut-on espérer demain de la réforme de François? 

Ignace Ndongala Maduku, docteur en théologie (Institut catholique de Paris), en anthropologie religieuse et histoire de religion (Paris IV-Sorbonne) et en sciences des religions (Université de Montréal) est professeur adjoint à l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal (Faculté des arts et des sciences).