Passer au contenu

/ Institut d'études religieuses

Je donne

Rechercher

Navigation secondaire

Deux chercheuses postdoctorales obtiennent un emploi après un séjour d’études à la Chaire Religion, culture et société

Plusieurs chercheurs et étudiants au doctorat sont des acteurs importants dans les travaux de la Chaire Religion, culture et société. L’un de ses chantiers majeurs de recherche porte sur la diversité religieuse et deux chercheuses impliquées dans ce projet, Amélie Barras et Julia Martínez-Ariño, viennent d’obtenir un emploi après leur séjour à Montréal.

Titulaire d’un doctorat en politique comparée, décerné par la London School of Economics en 2011, les recherches d’Amélie Barras portent depuis plusieurs années sur les interactions entre le religieux et le politique. Financée par le Fonds national suisse de recherche, son postdoctorat était articulé autour de deux volets. Dans un premier temps, elle a analysé les différents mécanismes de gestion du religieux mis en place au Québec. Cette analyse était complétée par une recherche de terrain qui avait pour but d’étudier les limites normatives et pratiques de la notion d’accommodement raisonnable. À travers des entretiens semi-dirigés, elle a exploré comment des individus de confession musulmane négocient au quotidien leurs pratiques et croyances religieuses à Montréal. Son postdoctorat étant terminé, Mme Barras vient d’être nommée professeure assistante à l’Université York, en Ontario. Elle continuera ses recherches qui explorent, entre autres, les relations entre le politique, la liberté de religion et le genre.

Titulaire d’un doctorat en sociologie décerné par l’Université autonome de Barcelone en 2012, Julia Martínez-Ariño a profité de son séjour à Montréal pour mener d’intenses recherches empiriques et théoriques sur les rapports entre religion et éducation dans les écoles secondaires du milieu privé catholique du Québec. Elle a aussi collaboré avec le groupe Éducation et Religion du projet Religion et Diversité qui a financé ses études postdoctorales. Elle vient d’obtenir un poste au Max Planck Institute for the Study of Ethnic and Religious Diversity à Göttingen, en Allemagne. Elle y travaillera pendant trois ans au projet CityDiv, qui vise à analyser comment les différents acteurs sociaux, y compris les organisations religieuses, bâtissent les structures de la diversité dans les villes de différents pays européens. Ses recherches au Québec enrichiront certainement sa perspective comparée en lien avec le contexte montréalais et québécois.

Félicitations à nos post-doctorantes, pour leur nouvel emploi.